News en bref

Congo Airways: annonce de la desserte de Johannesbourg et Douala pour fin Mars 2018; FlyCAA: une année plus tard, la compagnie receptionne à nouveau un Airbus A321; Congo Airways : acquisition en wet lease des deux appareils Airbus A319 et A320; RDC: FlyDubai arrive à compter du mois d'Avril; Évaluation à mi-parcours de la mission d’audit  de l’OACI  sur la sécurité aérienne en RDC>

Wednesday, December 19, 2012

RVA (Régie des Voies Aériennes), pas de répit à N’Djili-aéro

Lu pour vous sur le site 7sur7.cd
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A la Régie des Voies Aériennes (RVA), avant la francophonie est égal à après la francophonie. Si la rédaction du bihebdomadaire «CONGONEWS» se permet de l’affirmer, c’est suite à une descente de travail sur place à N’Djili-aéro, ou elle a constaté l’exécution des certains travaux, signalés au niveau du Salon VIP et d’autres, notamment au niveau du tarmac.

Lors d’un entretien mardi 11 décembre dans son bureau huppé de l’aéroport de N’Djili, le Commandant Georges Tabora Afata, a indiqué à la rédaction de «CONGONEWS» que son entreprise est entrain d’étudier le rapport des travaux effectués sur la nouvelle piste (4.000 m de longueur et 60 m de largeur) qu’une firme tunisienne en a fait le constat. Une fois fini avec l’étude du rapport, la RVA va passer à la deuxième phase, celle de recouvrir une nouvelle fois la piste avec une dimension standard de 15 cm de couche de bitume. Entre temps, renseigne le Commandant de N’Djili-aéro, l’idée est d’étendre les travaux qui s’effectuent au niveau du départ et de l’arrivée internationale vers les installations de l’aérogare national. «Notre ambition, c’est d’arriver à fournir également un service de qualité aux passagers qui viennent de l’intérieur du pays», a promis Georges Tabora. Du côté international, il n’y rien à reprocher. Des passagers qui prennent des lignes internationales bénéficient des services de qualité. Les photos publiées à la page 12 en témoignent. Même des box qui servaient d’abris aux agents de la Direction Générale de Migration (DGM) sont remplacés. Ces box sont passés du bois en métallique (voir photo).

Une annonce a été faite par Georges Tabora Afata. Mettre de signalisations dans tous les allées de l’aéroport de N’Djili.

Question d’informer des passagers à temps réel sur tous les mouvements des vols à prendre. «Nous allons acquérir tout ce qui est signalétique», a promis le Commandant de l’aéroport international de N’Djili. Avec tout ce qui est entrain d’être fait à N’Djili-aéro, on n’est pas loin d’affirmer que des nouveaux dirigeants de la RVA sont animés d’une volonté réelle et veulent donner une nouvelle image de cet aéroport dont la construction date des années 50.

Quant à  la navigation, des assurances sécuritaires sont là. La preuve, des compagnies aériennes internationales ne cessent de demander des autorisations pour desservir l’escale de Kinshasa. Comme argument, des responsables de ces compagnies aériennes avancent que l’aéroport de N’Djili rassure de plus en plus et répond aux normes de l’OACI (Organisation Internationale de l’Aviation Civile).

Yves BUYA/MOZER MARONE

Sunday, December 16, 2012

Transport Aérien: Arikair met le cap sur Kinshasa

Le vol inaugural de cette compagnie aérienne pour sa nouvelle destination a eu lieu hier à l’aéroport international de Douala aux environs de 14h 45 minutes.

Le ciel africain est un véritable marché à conquérir. Et la sous région Afrique centrale  une véritable forêt qui reste à mettre en valeur. Car, se déplacer dans cette zone relève d’une véritable gageure. Les hommes d’affaires, les marchands et autres personnalités des pays de la sous-région sont souvent obligés d’attendre des semaines pour effectuer un vol vers un pays voisin, les compagnies aériennes présentes qui y assurent le transport ne desservent pas toutes les destinations. Quand bien même elles le font, ce n‘est pas de manière régulière, c’est épisodique. Constat fait par des experts.

Pour permettre aux habitants et hommes d’affaires de voyager paisiblement et de faire aisément leur business, Arikair, une compagnie nationale africaine basée au Nigéria entend désenclaver la zone en desservant toutes les capitales. Après la destination Cameroun inaugurée le 31 aout 2012  par la ligne Lagos-Douala-Lagos  désormais opérationnelle, les responsables d’Arik Air viennent d’inaugurer la ligne Douala–Kinshassa-Douala.


Sunday, December 9, 2012

Reprise des vols commerciaux à l'aéroport de Goma


Près de deux semaines après la prise de contrôle de la ville de Goma par les troupes rebelles du M23 soutenues par les armées rwandaise et ougandaise, l’aéroport de Goma a repris ses vols commerciaux ce Mercredi 5 Décembre 2012, à la suite du retrait des troupes du M23 de la ville.  Il sied de signaler qu’un préaccord temporaire de la CIRGL (Communauté Internationale de la Région des Grands Lacs) enjoignait les rebelles du M23 de se retirer de la ville de Goma et se poster a plus de 20 kilomètres de celle-ci, en échange de l’ouverture de l’évaluation par le gouvernement congolais des accords du 23 Mars 2009 dont ce mouvement se réclame héritier.

Pour le moment, le contrôle de l’aéroport repose exclusivement sous le commandement de la MONUSCO en attendant la mise en place du nouveau dispositif sécuritaire qui octroyait aux FARDC, au M23 ainsi qu’a la force internationale neutre une compagnie de cent hommes chacun pour assurer la sécurité et le contrôle de l’aéroport de Goma.  Wait and see !

Thursday, December 6, 2012

Korongo Airlines atterit à Mbuji-Mayi



Le 29 Octobre dernier, la compagnie aérienne Korongo Airlines inaugurait son vol à destination de Mbuji-Mayi, la capitale diamantifère du Kasaï-Oriental.  

Comme a l’accoutume, la compagnie a du investir dans la mise à niveau des équipements de navigabilité, de la caserne des pompiers et autres, pour s’assurer que les conditions de navigabilité et sécurité soient remplies, avant de desservir la destination.  Plein succès pour leur nouvelle destination.



Plus bas, un article du journal La Prospérité qui décrit en détail le déroulement de ce premier vol a Mbuji-Mayi.



La compagnie d’aviation Korongo Airlines a effectué hier, mercredi 31 octobre 2012, son vol inaugural et commercial sur la ligne Lubumbashi -Mbuji- Mayi. L’avion transportait, à son bord, une série de notables. Cette nouvelle ligne, il faut le souligner, vient ainsi s’ajouter, au plan interne, à celles déjà opérationnelles, notamment, la ligne Lubumbashi- Kinshasa et Lubumbashi- Kolwezi. Déterminée à Korongoliser le voyage, cette grande compagnie d’aviation affiche beaucoup d’ambitions, principalement celles de désenclaver la RD-Congo, relier les congolais des différentes provinces et localités qui ont le goût du voyage, mais également, relier le Congo-Kinshasa et le monde entier, en commençant par Bruxelles, plaque tournante du Royaume de Belgique.

Sur place, à l’Aéroport de Bipemba de Mbuji-Mayi, l’accueil a été délirant. Trois discours percutants ont été, à l’occasion, prononcés. D’abord, celui du Directeur Général de Korongo Airlines, M. Christophe Allard; ensuite, celui du Gouverneur de Province qui s’est fait représenter, pour la circonstance, par le Vice-Gouverneur, M. Bruno Kazadi Bukasa et, enfin, le mot du Commandant de l’Aéroport de Bipemba agissant au nom de la Régie des Voies aériennes. Depuis le lancement de cette compagnie aérienne, le 16 avril 2012, a rappelé M. Christophe Allard, Korongo Airlines a rendu la sécurité et la qualité accessibles à tous et a su démontrer la capacité de la RD-Congo à se doter d’une compagnie aérienne répondant aux meilleurs standards de service.

Dans ce cadre, Korongo Airlines a investi à Lubumbashi dans un centre de maintenance aéronautique de dimension internationale, seul centre d’Afrique Centrale portant la certification européenne EASA Part 145, plaçant, par la même occasion, la RD-Congo sur la carte des rares pays disposant de telles prestations. Avec un personnel à 97% R
d-congolais, a rappelé son DG, Korongo Airlines a des hôtesses engagées dans les 4 coins de la RDC et formées en Europe. Bien plus, ses agents catering assurent chaque jour l’offre de repas répondant aux critères IATA les plus stricts. A en croire le DG Christophe Allard, les actionnaires de Korongo Airlines dont le Groupe Forrest International et Brussels Airlines s’inscrivent activement dans les plans de développement initiés par le Président Joseph Kabila, pour la Révolution de la Modernité.

Prenant la parole au nom du Gouverneur de province du Kasaï Oriental, le Vice- Gouverneur, M. Bruno Kazadi Bukasa a transmis les remerciements de la population de sa province. D’autant plus que Korongo Airlines apporte une solution à l’un des problèmes majeurs de cette province et rencontre les aspirations de la population, à savoir : le désenclavement du Kasaï Oriental, son ravitaillement en produits divers mais surtout, l’ouverture vers d’autres horizons de ce peuple bien connu comme entreprenant dans le secteur de la petite et moyenne entreprise. Saluant, par ailleurs, le fait qu’avec l’ouverture de son siège commercial à Mbuji- Mayi, Korongo Airlines vient résorber le chômage et rencontrer, par ce fait, le chantier emploi, M. Bruno Kazadi a exprimé le souhait de sa province de voir cette grande compagnie d’aviation songer à relier un jour Mbuji- Mayi à Lodja dans le Sankuru, sans passer par Kinshasa.

Pour M. José Ipoli Assoba, Commandant de l’Aéroport de Bipemba, l’arrivée de Korongo Airlines tombe à point nommé car, elle permet de relever le défi dans le domaine du transport aérien au niveau de la Province du Kasaï Oriental. C’était également le moment, pour M. Ipoli Assoba, de rappeler le partenariat entre la RVA et Korongo Airlines grâce auquel d’importants travaux ont été réalisés permettant à l’Aéroport de Bipemba, de remplir sa mission de manière efficiente et maintenir le niveau de services.

La rédaction de La Prospérité convie ses nombreux et fidèles lecteurs à découvrir, à travers le discours du DG de Korongo Airlines, Christophe Allard, les grandes ambitions qu’affiche cette grande compagnie d’aviation. Discours de Christophe Allard, DG de Korongo Airlines, à l’aéroport de Bipemba (Mbuji-Mayi, le 31 octobre 2012) Monsieur le Maire de la Ville de Mbuji Mayi et Représentant de Son Excellence Monsieur le Gouverneur de Province, Excellence Monsieur le Ministre Provincial des Transports, Monsieur le Commandant de l’Aéroport de Bipemba Mbuji-Mayi, Mesdames et Messieurs les invités, en vos grades et honneurs respectifs, Au nom du Conseil de Gérance et de son Président Monsieur George Arthur Forrest, permettez-moi de vous remercier pour votre présence fort appréciée. Depuis le lancement de notre compagnie aérienne le 16 avril 2012, nos équipes n’ont eu de cesse de garantir notre mission, celle de faire notre métier de transporteur aérien dans le respect des normes opérationnelles les plus strictes et ramener le transport aérien à ces valeurs fondatrices : la facilité et le plaisir liés au voyage. Korongo Airlines a rendu la sécurité et la qualité accessibles à tous et a su démontrer la capacité de la République Démocratique du Congo à se doter d’une compagnie aérienne répondant aux meilleurs standards de service.

Korongo Airlines a investi à Lubumbashi dans un centre de maintenance aéronautique de dimension internationale, seul centre d’Afrique centrale portant la certification européenne EASA Part 145 plaçant par la même occasion la République Démocratique du Congo sur la carte des rares pays disposant de telles prestations. Nos hôtesses engagées dans les 4 coins du pays ont été formées en Europe et mettent à présent leur expertise et leur sens de l’accueil au service de nos passagers. Nos agents catering assurent chaque jour l’offre de repas répondant aux critères IATA les plus stricts. Nous sommes la seule compagnie congolaise collaborant avec un fournisseur mondialement reconnu. L’ensemble du personnel de Korongo Airlines, à 97% congolais, bénéficie d’une formation continue traduisant un large transfert de compétence au bénéfice des communautés locales, du Katanga, de Kinshasa et aujourd’hui du Kasaï Oriental. La compagnie aérienne Korongo s’affirme comme un acteur majeur du développement de la République démocratique du Congo. Ses actionnaires, le Groupe Forrest International et Brussels Airlines, encouragent cette dynamique d’excellence, de confort, de sécurité et de développement et s’inscrivent activement dans les plans de développement initiés par le Président de la République, son Excellence Joseph Kabila Kabange, pour la Révolution de la Modernité. Ce souci du développement se matérialise une nouvelle fois aujourd’hui par l’investissement majeur de Korongo Airlines dans la mise à niveau de l’Aéroport de Mbuji Mayi : balisage de la piste, camions anti incendie, citerne d’eau, tout a été mis en œuvre par nos services pour que l’aéroport de Mbuji-Mayi respecte les recommandations fixées par l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale. Un préalable obligatoire pour que Korongo Airlines puisse y démarrer une activité commerciale et qui sert à présent à toutes les compagnies aériennes qui y opèrent pour une sécurité accrue au bénéfice de tous les voyageurs.

Depuis 2 ans nous collaborons avec la Régie des Voies Aériennes dans le cadre d’un plan d’action conjoint qui vise à réhabiliter les aéroports de RDC dans une logique pragmatique qui a déjà permis un upgrade de l’aéroport de Lubumbashi, de Kolwezi et enfin de Mbuji-Mayi. En tant que partenaire technique nous avons bénéficié du soutien logistique et financier de la Coopération belge dont il faut souligner aujourd’hui l’apport essentiel. Je les en remercie tout comme je salue également l’accompagnement de la Régie des Voies Aériennes que ce soit à Kinshasa où ici sur l’aéroport de Bimpemba. C’est un grand jour pour nous, après avoir déjà servi des milliers de passagers pendant les 6ers mois de notre existence, nous apportons la nouvelle référence du transport aérien congolais chez vous, au Kasaï Oriental. Voici arrivé le sourire de notre personnel de cabine, voici disponible le confort de nos avions et la qualité de notre service de bord. Voici qu’a atterri à Mbuji-Mayi le premier Boeing 737 Korongo répondant aux normes de sécurité les plus strictes. Le produit que vous êtes en droit de recevoir est à présent disponible prêt à vous transporter vers Kinshasa et vers Lubumbashi. Dans un environnement concurrentiel en évolution perpétuelle, on a annoncé la semaine dernière la fusion de 2 concurrents, il est essentiel pour Korongo Airlines de garantir au marché une alternative de voyage, de préserver la libre concurrence en maintenant la pression sur les prix et l’obligation pour chacun d’améliorer ses propres prestations.

La nouvelle référence que Korongo Airlines élabore aujourd’hui à Mbuji-Mayi a été adoptée par une large partie des passagers entre Lubumbashi et Kinshasa, entre Lubumbashi et Johannesburg, je suis persuadé que vous aussi vous accueillerez favorablement la nouvelle venue. L’ensemble du personnel de Korongo Airlines, à Kinshasa, à Lubumbashi et à Johannesburg est extrêmement fier de la nouvelle page que nous ouvrons dans l’univers de l’aéronautique commerciale de la RDC. L’ouverture de Mbuji-Mayi, 3ème ville du pays, est le signe de l’engagement de développement pris par Korongo Airlines pour couvrir un large réseau domestique assurant les échanges entre Provinces et l’unité du pays. A présent nous ne survolons plus Mbuji-Mayi, nous y atterrissons, nous y travaillons, nous y développons de relations professionnelles, … des amitiés. Je compte personnellement faire de même et découvrir votre Province. Lors des célébrations de la Francophonie j’ai eu l’occasion de visiter le stand du Kasaï Oriental présent au Village de la Francophonie. Bien au-delà de la beauté des diamants exposés c’est l’accueil chaleureux qui m’a marqué, le même que vous nous réservez aujourd’hui. Je vous en remercie. Il me reste à remercier tout ceux qui ont contribué à l’ouverture de Mbuji-Mayi, nos services commerciaux et opérationnels engagés à donner dès le premier jour, le niveau de prestation le plus élevé et à sans cesse de l’améliorer. Je remercie le Commandant de l’Aéroport et les services de la Régie des Voies Aériennes pour leur accueil sur leur plateforme et leur disposition à écouter nos recommandations et à les mettre en œuvre. C’est aujourd’hui le tout début d’une longue collaboration, mutuelle et respectueuse. Enfin je tiens à remercier l’artisan de cette réussite, le directeur de projet en charge de l’ouverture de Mbuji-Mayi, Luc De Backer qui il y a 6 mois encore ne connaissait par le Congo et est devenu à présent un vrai Kasaïen ! Au nom de l’ensemble du personnel de Korongo Airlines, je vous remercie de votre attention et à nos futurs passagers je dis «Bienvenue » !

Sunday, December 2, 2012

Brazzaville: le crash d’un avion cargo fait 25 morts


Les informations publiées ce dimanche apporte quelques précisions sur le crash de Vendredi dernier à Brazzaville.  L’avion qui s’est écrasée de type Ilyhushin IL-76T cargo, portant numéro d’enregistrement EK-76300 était sous-louée pour a la compagnie aérienne Trans Air Congo (TAC) et non Aero-service tel que mentionné dans l’article ci-bas.  L’avion appartenait et était opérée  par la compagnie arménienne Air Highnesses.  Par contre, a travers sa page facebook, la compagnie TAC mentionne ne pas être le propriétaire de l'aéronef.  Mystère!
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 Ci-dessous, la dépêche de la Radiookapi

Vingt-cinq personnes sont mortes dans le crash d’un avion cargo de la compagnie Aéro service vendredi 30 novembre à Brazzaville, capitale de la République du Congo. L’appareil amorçait son atterrissage à l’aéroport international de Maya-Maya lorsqu’il a été frappé par la foudre. Il s’est écrasé sur le quartier Makazou. Les six membres de l’équipage ont tous été tués  dans cet accident. Aucun bilan n’a été avancé par les autorités.

Dix-huit corps ont été retrouvés et transportés vendredi à la morgue de Brazzaville, selon la Croix-Rouge et les policiers qui assurent la sécurité du site. La majorité serait des habitants du quartier Makazou sur lequel l’avion cargo s’est écrasé, avant de terminer sa course dans un ravin, à environ 1 kilomètre de là.

D’autres corps ont été retrouvés samedi 1er décembre. Il s’agit de ceux des six membres de l’équipage et d’un gendarme. Ce bilan pourrait bien augmenter à la fin des recherches. Des agents et du matériel adéquat doivent commencer le déblayage des décombres le plus vite possible, selon les services présents sur les lieux du crash.

Parti de Pointe-Noire, l’avion cargo de l’Aero service, chargé de véhicules et de marchandise. Frappé par la foudre, l’avion a perdu un réacteur sur les quatre. Il a pivoté pendant quelques minutes avant de raser quelques maisons du quartier Makazou. Le gouvernement a mis en place une commission d’enquête pour élucider la cause de l’accident.

La compagnie Aero service n’assure que le transport des marchandises. La compagnie aérienne est interdite de transporter des passagers à cause de sa flotte faites d’Antonov.

All pictures below protected by copyright ((Photo: AFP/Guy Gervais)





Saturday, December 1, 2012

Suspension des vols a l’aéroport de Goma


Suite a la prise de contrôle de la ville de Goma par les rebelles du mouvement M23, toutes les activités commerciales aériennes en direct et en provenance de cet aéroport ont été suspendues par les compagnies aériennes congolaises. L’aéroport qui est reste sous contrôle des forces de la MONUSCO continue d’opérer pour les quelques rares vols militaires pour les casques bleus.

Au dernières nouvelles, les rebelles du M23 ont commence a quitter la ville de Goma ce Vendredi 30 Novembre 2012.  D’après les accords de Kampala, le contrôle de l’aéroport sera assure par une compagnie de 100 cent militaires provenant des FARDC, du mouvement M23, de la MONUSCO, ainsi que de la force neutre.

Tuesday, November 13, 2012

Aviation civile en RDC : flyCongo et CAA signent une alliance commerciale et technique

Contrairement à la rumeur qui a circulé dans la capital Kinshasa sur le rachat de la compagnie aérienne Flycongo par sa rivale CAA; la conférence de presse organisée par les administrateurs des deux compagnies qui a eu lieu le Lundi 29 Octobre 2012, a plutôt confirmé une alliance stratégique entre les deux compagnies, tel qu’on le voit sous d’autres cieux.
De cette conférence de presse, l’on retiendra que les deux compagnies aériennes ont signé une entente sur le volet commercial et technique.  Elles mettront en commun leur flotte aérienne,  ainsi que leurs installations techniques pour une meilleure synergie, en plus d’adopter une stratégie commerciale commune.  Les deux compagnies opéreront désormais sur le label « FlyCAA » pour la commercialisation de leurs vols.
Cette alliance, de l’aveu des dirigeants a été motive par le cout élevé du fuel, les taxes élevées, la concurrence féroce dans le secteur congolais, ainsi que les effets pervers de la crise mondiale.  Elle aurait ainsi pour avantage de minimiser les coûts d’exploitation, réduire la facture du fuel, augmenter la profitabilité, s’assurer que leurs appareils ne volent pas avec une capacité réduite vers certaines destinations tel que c’est présentement le cas, à cause de la vive concurrence que livre entr’autre Korongo Airlines à ces deux compagnies.
Quoiqu’intéressante comme strategie pour ces compagnies, par contre, pour le consommateur, cette alliance se traduira inévitablement par la réduction de certaines fréquences aériennes et possiblement d’un réajustement du cout des billets ver la hausse, dû à la fin de la concurrence commerciale entre ces deux compagnies aériennes.  Les consommateurs congolais auront désormais le choix entre Korongo Airlines et l’alliance « FlyCAA ».
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Le contexte mondial des affaires est caractérisé par une crise financière aiguë, secouée par la bourrasque inflationiste. Celle-ci a entraîné un fléchissement de l’activité économique en général et en particulier, la baisse du volume des échanges. L’affaiblissement des réserves pétrolières de la planète a généré une augmentation effrénée du coût du carburant ayant comme incidence directe, une pression économique grave sur le secteur de l’aviation civile et du transport aérien mondial dont la République démocratique du Congo.

La Fédération des entreprises du Congo (FEC), par le biais de son comité professionnel des transporteurs aériens lutte acharnement avec le gouvernement du Premier ministre Augustin Matata Ponyo à la recherche des voies et moyens pouvant amener des solutions durables à tous les problèmes rencontrés dans le cadre du transport aérien en République démocratique du Congo.
Les enjeux géopolitiques et économiques du développement du transport aérien en RDC nécessitent un renforcement des forces disponibles et organisées de façon à relever les différents défis du secteur et permettre au transport aérien de la RDC de se développer dans la modernité et de prendre une place visible et durable dans le transport aérien sur le plan international.
Au vu de ce qui précède, les responsables des sociétés flyCongo et CAA ont signé le mardi 22 octobre 2012, un accord commercial et technique permettant de rationaliser leurs services vis-à-vis de leurs clients respectifs.
Cet accord portant une coopération au niveau des infrastructures et des compétences de chacune de deux compagnies aériennes aura pour but de proposer un service de qualité et sécurisé dans le transport de leurs passagers et de leurs frets respectifs.
Avec cet accord, les passagers de CAA et flyCongo pourront désormais bénéficier des services jumelés qui seront proposés sous le label flyCAA.
Dans cette alliance, les deus sociétés aériennes restent indépendantes et gardent chacune sa licence d’exploitation. Toute la flotte de ces deux compagnies aériennes sera utilisée en fonction de la rentabilisation du milieu. Ces deux sociétés n’enverront plus jamais deux avions dans la même destination, avec comme conséquence néfaste ; des appareils à moitié vides, donc travaillant à perte. Ce partenariat est donc la complémentarité de ces compagnies aériennes pour réduire le coût.
Hier lundi au Grand hôtel Kinshasa, M. Jean-Marc Pajot, président du comité de gestion de flyCongo, accompagné de l’honorable Vano Kalembe Kiboko et Daniel Blattner, patron de CAA, entouré de Dilip Taweni, ont co-animé un point de presse pour donner de la lumière à cette alliance.
Les deux orateurs ont dit sans ambages que flyCongo n’est pas vendue et son capital financier n’a pas bougé. Ils ont, en outre, souligné que partout ailleurs plusieurs compagnies aériennes font des alliances pour surmonter ensemble leurs difficultés dans ce contexte actuel, très difficile de l’aviation civile.
Dans le cadre de cet accord de partenariat, les deux sociétés aériennes vont se partager les infrastructures. C’est dans ce contexte bien précis que flyCongo a mis  gracieusement ses deux hangars de l’aéroport de N’Djili à la disposition de CAA. Ses deux compagnies auront un échange permanent. Les deux orateurs ont conclu en soulignant que cette alliance a un grand futur.
Des accidents aériens sont  partout
Répondant à une question d’un journaliste sur la fréquence des accidents aériens en RDC, Jean-Marc Pajot a martelé que des accidents aériens se commentent partout à travers le monde. Ils ne sont pas donc de l’apanage exclusif de la RDC.
Toutefois, l’orateur a reconnu que voler en RDC est difficile surtout pendant la période pluvieuse. Jean-Marc Pajot a salué les efforts fournis par le gouvernement congolais dans le cadre du renforcement de la sécurité aérienne en RDC. Ces efforts sont justifiés par l’amélioration des infrastructures aéroportuaires (radios etc.).
Quant à l’accident de la défunte société d’aviation Hewa Bora, survenu dans la ville de .Kisangani,  chef-lieu de la  Province Orientale, Jean-Marc Pajot a souligné que le processus d’indemnisation des victimes se poursuit normalement. Jusqu’à présent, plus d’une quarantaine de victimes ont été déjà indemnisées.
La RDC doit sortir de la liste noire
En 2010, la RDC a été placée sur la liste noire de l’Union européenne. Ce qui a conduit les transporteurs aériens de la RDC à stopper leurs ambitions vers l’Europe. Cette lamentable situation a surtout conduit les compagnies d’assurances à revoir à la hausse les primes de couverture pour l’exploitation aérienne en RDC.
La RDC doit vite sortir de la liste noire interdisant les aéronefs congolais à survoler l’espace européen, a précisé Jean-Marc Pajot. Le gouvernement congolais s’y attèle, a-t-il conclu.
De même, le comité professionnel des transporteurs aériens suggère que des mécanismes économiques automatiques, introduits sous la forme d’une formule de révision des prix soient prévus afin que les prix puissent être réajustés en fonction de l’évolution de certains paramètres économiques en l’occurrence le coût du carburant.
Le transport aérien étant un secteur sensible et stratégique pour faciliter le développement économique en RDC, des facilités d’importation des produits et services nécessaires à l’exploitation du transport aérien sont nécessaires…


http://www.lobservateur.cd/index.php?option=com_content&view=article&id=8789:aviation-civile-en-rdc-flycongo-et-caa-signent-une-alliance-commerciale-et-technique&catid=48:actualites&Itemid=78

Monday, November 5, 2012

Aérien : timide éclaircie sur Kinshasa

Lu pour vous, dans Jeune Afrique, publié en ligne le 23Octobre 2012, par Murielle Devey.

Depuis mars, deux nouvelles compagnies ont débuté leurs opérations en RD Congo. Si le secteur ne décolle pas encore, il évolue vers davantage de concurrence et de sécurité.
La liste des compagnies aériennes internationales desservant Kinshasa, la capitale congolaise, ne cesse de s'étoffer. Dernière en date : Turkish Airlines, depuis fin août. Un signe de la volonté d'Istanbul d'intensifier ses échanges commerciaux avec la RD Congo. Le transporteur turc souhaite aussi capter des parts de marché sur des destinations européennes et, surtout, asiatiques, très fréquentées par les Congolais, les Chinois et les Indiens, de plus en plus nombreux à développer des affaires à Kinshasa. La capitale pourrait par ailleurs accueillir Emirates Airlines et servir de hub à Ethiopian Airlines et à Brussels Airlines.
Mais Kinshasa n'est pas le seul pôle aérien du pays. L'essor minier de la province du Katanga dope de son côté le trafic à partir de Lubumbashi vers Johannesburg. La région écoule en effet une grande partie de sa production via des ports sud-africains. Sur le créneau des voyages d'affaires, la concurrence oppose South African Airways aux trois transporteurs nationaux congolais : la Compagnie africaine d'aviation (CAA), FlyCongo - nouvelle appellation de Hewa Bora depuis mars dernier (avec une nouvelle flotte et de nouveaux actionnaires) - et Korongo Airlines, lancé en avril, basé à Lubumbashi et détenu à 70 % par Brussels Airlines et le Groupe Forrest International et à 30 % par des privés congolais.
Sur le segment des vols intérieurs, les compagnies congolaises développent les dessertes kasaïennes : les liaisons au départ de Mbuji-Mayi (Kasaï-Oriental), Kananga et Tshikapa (Kasaï-Occidental) sont très demandées par les commerçants locaux, qui voyagent beaucoup. Entre Lubumbashi et les villes cuprifères, notamment Kolwezi (vers laquelle Korongo prévoit d'ouvrir une ligne), les transporteurs nationaux font face à de petits acteurs locaux.
En revanche, le trafic entre Kinshasa et l'Est - Kisangani (Province orientale) et Goma (Nord-Kivu) - ne décolle pas vraiment. L'insécurité dans le Nord-Kivu et le district de l'Ituri, où pourtant l'exploration minière et pétrolière se développe, y est pour quelque chose. Le trafic aérien dans ces zones profite surtout à l'Ouganda, les entreprises qui y développent des projets aurifères préférant passer par Entebbe et Kampala, plus proches que Kinshasa.
Korongo Airlines, dernier-né des transporteurs du pays, est détenu à 30 % par des privés congolais et à 70 % par Brussels Airlines et le Groupe Forrest International
Guerre commerciale
Entre CAA, FlyCongo et Korongo Airlines, la bataille fait rage - un coup dur pour le premier, qui régnait auparavant en maître, mais demeure néanmoins leader avec 34 destinations desservies. Sans surprise, ils s'affrontent sur la liaison très prisée Kinshasa-Lubumbashi. Une concurrence qui a fait baisser les tarifs : le prix d'un aller-retour est ainsi passé d'environ 500 euros à moins de 400 euros.

Autre conséquence de cette guerre commerciale, les compagnies rivalisent d'idées pour attirer et retenir la clientèle : promotions, magazine de bord, voire carte de fidélité... Parmi les priorités affichées : le respect des horaires, l'accueil, la qualité du service à bord. Et la sécurité. FlyCongo fait maintenant réaliser la maintenance lourde de ses avions à Johannesburg par la société Jetworx, et finalise les démarches pour obtenir la certification Iata Operational Safety Audit (Iosa).
Malgré ces signes de vitalité, les compagnies restent plombées par les surtaxes, la récente hausse du prix du carburant et la pression fiscale. Et ce « sans contrepartie du gouvernement, qui nous demande pourtant de favoriser le désenclavement du pays », déplore un opérateur. L'envol du secteur aérien congolais reste donc conditionné à l'amélioration du climat des affaires et de la situation sécuritaire dans l'est du pays ainsi qu'à l'achèvement des travaux engagés dans les grands aéroports pour assurer la sécurité.

Wednesday, October 31, 2012

Nord-Kivu : un avion évite de s’écraser de justesse à l’aérodrome de Butembo

Lu pour vous sur le site de la Radiookapi, dans la parution en ligne du 30 Octobre 2012

Un avion de la Cetraca aviation service (CAS) a raté son atterrissage, mardi 30 octobre, à 15 heures locales à l’aérodrome de Ruenda dans la ville de Butembo au Nord-Kivu. Le pilote a tout de même réussi à immobiliser l’appareil, un LT 410, au bout de la piste. Quinze passagers et trois membres d’équipage, qui avaient embarqué à bord de l’avion en provenance de Goma, sont sains et saufs.

Le mauvais temps est à la base de cet accident, a indiqué le commandant de la Régie des voies aériennes. Des témoins renseignent que la roue avant ainsi que l’aile gauche de l’appareil sont endommagées.

un avion s'est écrasé mardi 30 octobre à l'aérodrome de Ruenda à Butembo au Nord-Kivu/ Photo Radio Okapi/ Etienne Muhindo

Tuesday, October 30, 2012

L'aéroport de Kinshasa renoue avec la normalité

Lu pour vous, dans Jeune Afrique, publié en ligne le 17 Octobre 2012, par Murielle Devey.



L'aéroport de Kinshasa renoue avec la normalité | Jeune Afrique Economie | L'actualité économique et financière de l'Afrique

Nouvelle tour de contrôle, piste remise à neuf et dégagée des militaires et des badauds. L'aéroport de Kinshasa renoue peu à peu avec... la normalité.
Réfection de la piste, construction d'une nouvelle tour de contrôle, d'une caserne incendie et d'une centrale électrique... L'aéroport international de Ndjili (à une vingtaine de kilomètres à l'est du centre-ville de Kinshasa) fait enfin peau neuve. Des travaux très attendus, qui devraient être achevés d'ici à un an et demi, mais pas de perturbation du trafic aérien, puisque l'entreprise chargée du chantier travaille la nuit - de 22 heures à 6 heures du matin. À l'oeuvre, le chinois Sinohydro Corporation, qui a remporté l'appel d'offres international.
Une agaçante redevance
Elle fait couler beaucoup d'encre, agace plus d'un passager et suscite maintes interrogations sur son utilisation. Instaurée en 2009, la redevance pour le fonds de développement pour les infrastructures aéroportuaires (Idef), appelée couramment Go Pass, est prélevée par la Régie des voies aériennes (RVA) sur chaque passager et dans tous les aéroports du pays, à raison de 10 dollars (7,75 euros) pour les vols intérieurs et de 50 dollars pour les vols internationaux. Impossible d'y échapper. Le passager qui n'est pas en mesure de présenter son Go Pass au pied de l'avion ne peut embarquer. L'Idef, qui générerait 20 millions de dollars par an, sert de contrepartie aux institutions financières pour l'octroi de prêts. Jusqu'à présent, ce fonds a permis de financer la construction du pavillon présidentiel de l'aéroport de Ndjili.
Les travaux de la piste de l'aéroport de Ndjili bénéficient d'un financement de 65 millions de dollars (50 millions d'euros), prêt de l'Eximbank à la Régie des voies aériennes (RVA) garanti sur la redevance pour le fonds de développement pour les infra­structures aéroportuaires (Idef, lire encadré), tandis que 150 millions de dollars (don de la Banque africaine de développement et contrepartie gouvernementale assurée par l'Idef) seront consacrés aux autres travaux de mise à niveau, qui concernent également les aéroports de Lubumbashi et Kisangani. Les efforts pour moderniser l'aéroport ne s'arrêtent pas là. Financé par la Banque mondiale, un nouveau centre de contrôle régional, combiné avec la nouvelle tour de contrôle, viendra renforcer la surveillance aérienne.
En attendant de pouvoir en construire un autre, le terminal sera relooké par Safricas-Congo.
Des mesures ont également été prises pour sécuriser l'accès à la zone aéroportuaire. « Il n'y a plus de militaires ni de badauds traînant aux abords de la piste à la recherche d'un quelconque butin, ni d'incidents autour des appareils », assure un opérateur.
Quant aux épaves d'avion qui croupissaient sur le tarmac, elles sont détruites et évacuées. Enfin, les autorités ont procédé à la mise à jour de la législation, incluant des dispositions pénales pour sanctionner les abus et les vols. Reste à promulguer les textes et à les faire appliquer.
D'autres mesures pour améliorer la sécurité aérienne et celle du tarmac sont envisagées, comme la création d'une zone de fret et l'installation d'un mur de délimitation de l'emprise aéroportuaire. De quoi satisfaire les compagnies nationales, comme Korongo Airlines, flyCongo et la Compagnie africaine d'aviation (CAA), ainsi que les opérateurs étrangers, parmi lesquels un nouveau venu depuis fin août, Turkish Airlines.
Tracasseries
Reste l'aérogare, le gros point faible de Ndjili. Elle se distingue en effet par la vétusté de ses locaux et de ses équipements, par son exiguïté, son manque de confort, de sécurité... Sans parler des tracasseries causées par les agents aux voyageurs et aux opérateurs. Là encore, promesse des autorités, il va y avoir du changement. « Nous allons améliorer les opérations du terminal, mettre aux standards internationaux les comptoirs d'enregistrement et d'embarquement, installer un scanner et de nouvelles signalisations pour orienter les passagers », explique Vincent Futa, le directeur général adjoint de l'aéroport.
Un contrat a été signé avec la société Safricas-Congo pour relooker le terminal, en attendant la construction d'une nouvelle aérogare. Pas de date arrêtée cependant pour le chantier de cette dernière (« nous sommes en phase de recherche de financements », précise Vincent Futa). Les passagers devront donc prendre leur mal en patience.
La Turquie entre dans la danse
Dans le sillage de l'arrivée de Turkish Airlines sur le tarmac de Ndjili, les relations d'affaires entre Kin et Istanbul s'intensifient
Ils ne seraient encore qu'une centaine. Cependant, l'arrivée de Turkish Airlines à Kinshasa et, avec elle, le développement des relations commerciales et d'affaires entre la RD Congo et la Turquie devraient favoriser une présence plus importante des opérateurs économiques turcs dans la capitale congolaise... voire dans le reste du pays si affinités.
À Kinshasa, quelques entreprises turques ont déjà pris pied dans les secteurs du commerce, de la confection textile (comme la maison de prêt-à-porter pour hommes Hatemoglu, qui a une boutique boulevard du 30-Juin) et de la menuiserie-mobilier.
Filiales
Ainsi, la société Yenbu, qui propose notamment un canapé convertible fabriqué localement (baptisé Benda-Lala, « à tirer pour dormir », en lingala), envisage, vu le succès de ses produits, de mettre en place un système de revendeurs agréés. Les commerçants congolais sont aussi de plus en plus nombreux à s'approvisionner en Turquie, et les autorités turques espèrent que leurs entreprises qui exportent déjà des vêtements, tissus, objets d'ameublement et matériaux de construction vers la RD Congo vont rapidement y installer des filiales. Une mission confiée à l'attaché commercial auprès de l'ambassade de Turquie à Kin, qui, depuis début octobre, prospecte activement le marché congolais.

Monday, October 29, 2012

Rachat de FlyCongo par la Compagnie Africaine d’Aviation (CAA) ?

Des rumeurs circulant ce week-end annonce le rachat de la compagnie aérienne FlyCongo par sa concurrente CAA (Compagnie Africaine d’Aviation).  Si ces informations se confirmaient, cela ne constituerait pas une bonne nouvelle pour le secteur aérien congolais dans la mesure où l’offre et la desserte aérienne n’étant pas diversifiée, en plus des prix de billets élevés et de tous les problèmes d’infrastructures qui plombent le secteur de l’aviation en RDC.

Difficile de savoir les raisons qui motiveraient CAA (34 destinations, une dizaine d’avions), de racheter sa concurrente FlyCongo (10 destinations, 5 avions) qui n’existe que depuis le mois de Mars 2012.  La concurrence que se livrent toutes ces compagnies, avec l’arrivée de Korongo Airlines cette année ne seraient probablement pas étranger a cette décision, si elle s’avérait être vraie.  FlyCongo travaille presentement au relooking de son site internet.  Le rapprochement entre ces deux compagnies pourrait avoir comme conséquence de reduire l'offre disponible, surtout dans l'absence d'un operateur public.  Les prochains jours nous en diront plus.

Friday, October 26, 2012

Congo's new airlines brave riskiest African skies

Un article intéressant écrit par le journaliste Jonny Hogg, correspondant de l'agence Reuters à Kinshasa vers la fin du mois d’Aout dernier, en pleine réhabilitation de l'aéroport de N'djili qui devait recevoir les différents hôtes du sommet de la francophonie au mois d’Octobre.  Aux dernières nouvelles, l'aéroport a été débarrassé de toutes ces carcasses d’avions qui y somnolaient depuis de nombreuses années.  A lire...

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KINSHASA | Mon Aug 27, 2012 9:24am EDT

KINSHASA(Reuters) - Its tarmac littered with dozens of dilapidated planes, the airport in Congo's capital Kinshasa makes clear the dire state of aviation even by Africa's generally low standards.
The planes have been abandoned either as mechanical failures or by companies that went bust in a sector where a lack of proper infrastructure means pilots sometimes navigate with the help of Google Maps and sat-nav devices like those found in cars.
"Crazy things happen here. We have to stop those crazy things happening," says Frenchman Jean-Marc Pajot, who with his new FlyCongo airline is setting out to prove there is a market for those determined to make it work.

On the face of things, it looks like a good business.
An airline can charge $700 for a seat on the 1,600 km (1,000 mile) flight from Kinshasa to Congo's copper mining centre of Lubumbashi. To fly a similar distance between London and Lisbon - and back - a ticket can be had for less than $100.

With economic growth forecasts of around 7 percent until 2015 thanks to its mines, Democratic Republic of Congo's business prospects look healthy alongside regional peers. Air passenger numbers more than tripled in the decade to 2010, growing nearly twice as fast as they did globally.

But as in much of Africa, a spurt in growth after decades of decline has not translated into an improvement in infrastructure for airlines or anyone else.
A lack of equipment that would be standard elsewhere, haphazard safety measures and challenging weather conditions make Congo one of the world's riskiest places to fly.
Last year Congo was behind only Russia with 111 flying fatalities according to the Aviation Safety Network, but Russia had some 30 times more passenger journeys. Only the much smaller African countries of Gabon, Sierra Leone and Djibouti scored lower in terms of overall safety in a survey by the International Civil Aviation Organisation.
The background to Pajot's FlyCongo could appear less than auspicious: it took over the assets of Hewa Bora, Congo's largest airline until it lost its license last year when one of its planes crashed in a thunderstorm, killing 70 people.
Pajot has already broken up six planes for scrap to streamline the company and as a gesture of its commitment to safety. He has five planes left.
Pajot complains that airports don't even have proper control towers: his staff go out to runways with walkie-talkie radios to give the pilots a picture of landing conditions.
Another new airline, Korongo, in which Lufthansa subsidiary SN Brussels is a partner, has put some $3 million of its $12 million investment into infrastructure - going as far as to pay for airport firefighters.

The need for a functioning aviation network is clear in Africa's second largest country. It has hardly any roads.

BY AIR OR CANOE?
Pilot Hugues Gendre recalls taking one priest to his parish deep in the equatorial forest in little over an hour, a journey which previously took 10 days and 10 nights of non-stop travel by canoe.
But Gendre, who flies aid workers around, is skeptical a safe and viable airline can run in Congo.

"Firstly there's a lack of competence, then there's also the phenomenon of generalized corruption, and there's no strong central government," said Gendre, president of Aviation Without Borders, a non governmental organisation.
"Little by little, training erodes, standards go down, and it ends in an accident."
President Joseph Kabila lost his closest adviser in February when the plane carrying him overshot a runway.

To support peacekeepers in the far reaches of a country the size of Western Europe, the United Nations operates its own air service. Many diplomats are barred by their embassies from using Congolese airlines.
The government has resolved to reverse decades of mismanagement, said Emile Bongeli, who heads the state organisation which runs Congo's airports. Runways are being redone and a national communications system is being set up.
Longer term, Congolese airlines seek their removal from U.S. and European safety blacklists so they can fly the foreign routes that mining companies use to bring in staff and equipment.

But there is no sign of that happening soon.
"It's not going to stop us working to improve security," said Bongeli.
Foreign airlines currently link Kinshasa with Europe and also fly from Lubumbashi to the African hubs of Nairobi and Johannesburg. Air France, which has four flights a week to Paris, said it was looking at Congo as a long term growth market.
For decades, Congolese aviation has been tarnished by short-lived airlines that were sometimes founded more for laundering the proceeds of corruption than as profitable enterprises.

The new operators are setting out to be different.
For most of his career, Pajot, 52, was a manager in the information technology sector, although he spent the past three years as a commercial pilot and flight instructor. His airline flies to five Congolese cities from Kinshasa.
"We have to go by the book," he said. "I love big challenges, and this is certainly a big challenge."
The other start-up - the Korongo joint venture of SN Brussels and Congolese company Malta Forrest - has put its planes under the oversight of Belgian authorities to try to tackle the foreign safety concerns.

Korongo chief executive Christophe Allard believes operating to international standards will encourage local companies to follow suit. Korongo flies between Kinshasa, Lubumbashi and Johannesburg.
Despite the difficulties of navigating Congo's politics - Korongo's launch was blocked for more than a year because of internal wranglings - Allard believes the government is catching on to the need to improve the sector.
"We told the Congolese that the game is over, that they have to accept modernity," he said. "Now they can prove they've chosen to move in the right direction."

(Editing by Bate Felix and Matthew Tostevin)

Thursday, October 25, 2012

Visite du Dreamliner B787 d'Ethiopian Airlines à Kinshasa

Dans le cadre de sa tournée africaine pour présenter son tout nouvel appareil, le Dreamliner B787 d’Ethiopian Airlines à effectué son vol inaugural à l'aéroport de Ndjili ce Mardi
28 Août 2012.  Kinshasa constitue désormais l'une de nombreuses destinations à avoir été visitée par ce nouveau bijou de la compagnie éthiopienne.  Il sied de noter que l’arrivée de l’aéronef a été saluée par des jets d'eau projetés par les camions de sapeurs pompiers de l'aéroport de Ndjili, dans la plus grande tradition aérienne.

Pour les détails techniques, le Dreamliner à une autonomie de vol entre 14 000 et 16 000 km et est censé consommer beaucoup moins de carburant que ses concurrents.  L'appareil est aussi considéré comme plus écologique, bénéficie des moteurs de dernière génération, d'une aérodynamique améliorée et une diminution considérable de son poids de à l'utilisation des matériaux composites sur une plus grande échelle  L'avion peut prendre président 250 passagers sans escales sur une très longue distance.  Ethiopian devient ainsi la première compagnie aérienne africaine à doter sa flotte de cet appareil super performant.

Recertification des compagnies aériennes congolaises requises par l’Aviation Civile

Tel qu'annoncé sur le site internet de la Radiookapi, l'autorité de l'aviation civile congolaise (AAC) aurait informé les compagnies aériennes opérant en République Démocratique du Congo de l'obligation qu'elles ont désormais de se voir certifier pour se conformer aux recommandations de l'OACI (Organisation de l'Aviation Civile Internationale). Elle aurait ainsi accordé une période de deux ans aux compagnies aériennes pour se mettre en ordre. 

D'autre part, l'AAC affirme qu'elle n'a décerné aucune certification aux compagnies aériennes congolaises au cours des vingt dernières années vu qu'elle ne possédait ni l'expertise ainsi que la capacité matérielle et humaine pour accomplir cette tâche.

La radio rapporte que pour évaluer les compétences d’un exploitant, l’AAC devrait, au préalable, mener des enquêtes sur l’organisation administrative, le personnel, l’équipement technique, les types de service et les ressources. Les compagnies aériennes qui n’auront pas satisfait aux conditions de cette certification ne pourront plus exercer leurs activités, indiquent des sources de l’AAC.

Cette mesure, ainsi que l'augmentation du prix du carburant seraient à la base de l'augmentation des prix des billets observée sur le circuit domestique en RDC.  Affaire à suivre....

Wednesday, September 19, 2012

Augmentation des prix des billets pour les vols domestiques en RD Congo

Sur son site internet, Radiookapi fait mention d’une augmentation des prix des billets pour les vols domestiques en République Démocratique du Congo.  La raison avancée par certains operateurs aériens serait la référence d’un arrêté ministériel qui leur autoriserait à réajuster leur prix en fonction de la dernière augmentation du prix du carburant, ainsi que de l’incorporation de la TVA (Taxe sur la Valeur Ajoutée).  Il est aussi fait mention de l’exigence formulée par l’Autorité de l’Aviation Civile congolaise (AAC) de certifier toutes les compagnies aériennes congolaises d’ici les deux prochaines années.  Cette certification entrainera invraisemblablement une augmentation du coût financier pour les compagnies aériennes, qui ont décidé de refiler la facture à leurs clients.  L’augmentation varie de 20 à 60$.  Pour un vol de 2h50 reliant la ville de Kinshasa dans le sud ouest du pays à la ville cuprifère de Lubumbashi 1600 km plus loin dans le sud-ouest du pays, il faudrait débourser pas moins de 500$ pour trouver place a bord d’un avion.
Le retour d’une compagnie nationale aérienne est vivement souhaité.

Monday, September 10, 2012

Vers la reprise des activités des Lignes Aeriennes Congolaises (LAC)?


Dans son édition parue en ligne sur le site 7sur7.cd et citant le journal Le Phare, il est fait mention de la reprise des activités de la compagnie aérienne nationale les Lignes Aériennes Congolaise (LAC).  Il sied de noter que LAC possède un Boing 737 acheté en 2009 mais qui ne vole pratiquement plus depuis bientôt deux ans faute de moyen financier pour l'approvisionnement en carburant et assurer la maintenance de l'avion. Pour garantir un revenu, et à défaut de voler, LAC loue certaines frequences sur ses liaisons internationales, en plus de fournir un appui logistique aux autres compagnies aériennes.

Toujours selon l'article, LAC reprendront du service en opérant des vols cargo avec un DC-10 30 d'une capacité de 65 tonnes fourni par son partenaire dont le nom n'a pas été révélé aux medias.  La reprise des activités était prévu pour le mardi 28 août 2012 en commençant par l'axe Liège-Lagos-Kinshasa-Lubumbashi-Johannesburg.  En cas de non-disponibilité du DC-10, le site mentionne que le partenaire des LAC mettrait  à sa disposition un MD-11 d'une capacité de 85 tonnes.  Les départs sont prévus tous les Mardis et les retour les Mercredis.

A cause de tous les rebondissements reliés à la gestion et au fonctionnement des LAC et des échecs récents de tous les projets de partenariat impliquant cette compagnie, il est très peu probable que ce projet puisse être une réussite à moyen terme.

L'article original peut être trouvé dans ce lien.





Thursday, September 6, 2012

Rencontre des experts de la sécurité de l'aviation civile en Afrique Centrale du 7 au 10 Août dernier


D’après l’agence de presse chinoise Xinhua, Le Bureau de la Sécurité des Transports des Etats-Unis (NTSB) et l'Administration Fédérale de l'Aviation civile Américaine (FAA)  ont organisé du 7 au 10 août dernier à Kinshasa un atelier sur la sécurité de l'aviation civile en Afrique Centrale, parrainé par l'Ambassade des Etats-Unis à Kinshasa.

Cet atelier, qui s’est achevé le 10 août dernier, visait à renforcer les capacités des agents travaillant
dans le secteur de l'aviation civile en Afrique centrale. Près de 100 participants de plusieurs pays d'Afrique centrale ont discuté de différents sujets liés à l'aviation civile, tels que la navigabilité, la sureté des pistes, les conditions environnementales en RDC et les facteurs affectant le décollage et l'atterrissage.

Cet atelier était aussi parrainé par le Programme de Sécurité de l'Espace aérien pour l'Afrique du Département du Transport américain et organisé en collaboration avec l'Ambassade des Etats- Unis et le ministère congolais des Transports ainsi que l'Autorité de l'aviation civile de la RDC.

D’après le ministre de transport RD Congolais Justin Kalumba lors de son discours inaugural, les conclusions de cet atelier permettront d’orienter et d'enrichir les réformes que le gouvernement veut mettre en place pour l'avenir.  Il a aussi mentionné que l'atelier de Kinshasa était élaboré pour aborder certains des défis importants auxquels le secteur de l'aviation est confronté en République démocratique du Congo et dans la région de l'Afrique centrale.

Les participants provenaient de différents milieux, parmi lesquels d'importantes organisations ou entreprises de la communauté de l'Aviation civile telles qu'Airbus, Boeing, l'Organisation Internationale de l'Aviation civile (ICAO), l’Association des Lignes aériennes africaines (AFRAA) et la Commission africaine de l'Aviation civile (AFCAC).